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Margaux au Pérou

Margaux au Pérou

Vivez avec moi mon stage au Pérou de Mai à Aout 2016 !

Quel Homme ... ce Singe #5

la conscience de soi ...la conscience de soi ...

la conscience de soi ...

Relativement récemment l’avis des scientifiques a bien changé : Nous ne sommes pas descendants des singes, nous SOMMES des singes ! Nous faisons partie des trois espèces de chimpanzés (bonobo, chimpanzé et homme) et des cinq espèces de grands singes d’Afrique qui ont survécu à une élimination massive.

Qu’avons-nous en commun ? Qu’est-ce qui nous différencie ?

La conscience de soi ?

Les chercheurs travaillent depuis déjà plusieurs années en vue de montrer que des macaques japonais peuvent acquérir spontanément des capacités cognitives complexes en étant entraînés à l’utilisation d’outils plus ou moins simples, par exemple un petit râteau pour attirer de la nourriture. Les grands singes, chimpanzés et orangs-outangs, sont réputés pour leur capacité à apprendre le langage des signes, à développer des consciences de soi limitées (se reconnaître dans un miroir), à faire montre de théorie de l’esprit en prêtant des intentions à des tiers, congénères ou humains. Mais ce n’est pas le cas du macaque, considéré comme « moins évolué ». On lui attribue l’intelligence d’un enfant de 2 ans alors que les chimpanzés auraient celle d’un enfant de 7 ans. Le macaque dans la nature n’imite pas et ne prête qu’une attention limitée à ses congénères.

On suppose que les cerveaux des macaques, comme ceux d’autres petits singes tels les marmosets avec lesquels il se propose maintenant d’expérimenter, disposent de tous les composants nécessaires à l’intelligence de type humain. Mais ces composants ne se sont pas assemblés en « système global », parce que, dans la vie sauvage, les macaques n’en avaient pas besoin. Si l’on place un de ces animaux dans un environnement humanisé très sélectif, il se montre par contre capable, en quelques semaines et non en quelques générations, de faire preuve de pré-capacités cognitives de haut niveau, telles la conscience de soi et le protolangage.

Toutes ces hypothèses ne restent pas du domaine de la conjecture. Une équipe de scientifiques dirigées par Atsushi Iriki (spécialiste du comportement des singes) ont vérifié par imagerie cérébrale que les macaques ainsi entraînés manifestaient une activité électrique nouvelle dans les neurones du cortex pariétal en charge de l’image de soi. Ces neurones conservent après quelques expériences les nouvelles capacités ainsi acquises. On peut supposer que cette situation pourrait favoriser la prise en charge par le génome des mutations provoquant les modifications à long terme des bases neurales intéressées. Après quelques générations, pourquoi pas, les macaques pourraient alors surpasser en intelligence non seulement les chimpanzés mais même un enfant de 9 ans. Ceci d’autant plus que d’autres expériences ont montré que soumis à des contraintes un peu voisines, à partir de l’utilisation d’outils, les cerveaux des macaques ont enregistré une expansion des cortex préfrontal et pariétal, important chez l’homme dans le contrôle des comportements sociaux complexes. Or ces cortex se sont développés rapidement durant les dernières dizaines de milliers d’années de l’évolution humaine, marqués par l’explosion des pratiques ouvrières.

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P
J'adore!!!!!! Continue comme ça ma grande! La bise.
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